Evaluer les progrès spirituels est bien sûr délicat.
- La formation spirituelle est d’abord l’œuvre du Saint-Esprit dans la vie d’un croyant. Ce que Dieu fait est souvent invisible, et reste finalement sous son contrôle. Par conséquent, l’école chrétienne doit être prudente avant de porter des jugements sur la formation spirituelle des élèves.
Cependant… -
Les écoles chrétiennes valorisent la formation spirituelle. Les énoncés de mission, de vision et de valeurs fondamentales soulignent souvent le désir de voir les élèves grandir en tant que disciples du Christ pendant leur séjour à l’école, et des ressources considérables sont consacrées aux programmes et aux pratiques à cette fin. Par conséquent, l’évaluation de la formation spirituelle est une question d’intégrité et de bonne gestion pour l’école chrétienne.
Ces réalités doivent être maintenues en tension dynamique l’une avec l’autre, quel que soit le processus utilisé pour l’évaluation de la formation spirituelle, afin qu’aucune ne soit promue au détriment de l’autre. Alors qu’une école détermine sa propre approche, unique, de l’évaluation de la formation spirituelle, quelques principes peuvent aider à maintenir cette saine tension.
- Concentrez-vous sur les choses dont l’école est responsable, à savoir les programmes et les pratiques de l’école pour promouvoir la formation spirituelle. Nous devrions nous demander "Ces programmes et pratiques ont-ils l’impact que nous souhaitons ?" plutôt que "Ces élèves réagissent-ils de la manière que nous attendons ?" ou de porter des jugements sur la vie spirituelle d’un élève en particulier.
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Si l’œuvre de Dieu dans le cœur d’un croyant est invisible, elle devient souvent visible à travers le comportement et les habitudes. Que suggèrent les schémas de comportement que vous observez généralement chez vos élèves à propos du climat spirituel de l’école et qu’est-ce qui pourrait l’améliorer ?
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Sollicitez explicitement la communauté éducative sur ces questions, et sous diverses formes (qualitatives et quantitatives), pour réduire la part de subjectivité et la force de l’habitude. Vous pouvez également consulter les élèves eux-mêmes.
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Restez modestes et humbles quant aux résultats de l’évaluation de la formation spirituelle, en reconnaissant qu’il y a un degré de subjectivité dans toutes les conclusions qui sont faites.
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Faites de l’évaluation de la formation spirituelle un processus permanent, en validant les conclusions sur le terrain. Il est important, après une phase d’évaluation, de mesurer l’impact des changements apportés aux programmes ou aux pratiques.